
L’Université polytechnique de San Pedro accueille, du 6 au 8 mai 2025, la 3ᵉ édition des colloques scientifiques organisés par le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI) et le Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique (PASRES). Placé sous le thème « L’Afrique à l’ère de l’intelligence artificielle : enjeux et défis pour un développement inclusif », cet événement réunit des chercheurs venus d’Afrique, d’Europe et des États-Unis.
Les travaux s’articulent autour de plusieurs thématiques majeures : l’état de l’IA sur le continent, son interaction avec les civilisations africaines, les risques liés à la souveraineté numérique, et ses impacts sur les inégalités, le genre, l’emploi ou encore la surveillance étatique. D'autres sessions porteront sur les usages de l’IA dans des domaines clés tels que l’éducation, la santé, l’économie et l’environnement.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Professeur Méké Méité, président de l’Université polytechnique de San Pedro, s’est réjoui de l’organisation de ce colloque au sein de son établissement :
« Ce colloque, qui rassemble des participants venus de plus de 19 pays, contribue à renforcer la visibilité de notre université sur les plans régional et international. »
De son côté, le Professeur Sangaré Yaya, secrétaire général du FONSTI, a rappelé que l’intelligence artificielle n’est pas uniquement un progrès technologique :
« Elle redéfinit les logiques de production des savoirs, bouleverse les équilibres socioéconomiques et interroge nos fondements éthiques les plus essentiels. »
Selon lui, ce colloque doit servir de cadre à une réflexion critique et inclusive sur un numérique africain souverain, éthique et équitable. Il a également souligné que le rôle du FONSTI dépasse le simple financement de la recherche : il consiste aussi à structurer les communautés scientifiques et à valoriser les savoirs produits localement.
Représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, le directeur de cabinet Arsène Kobea a salué l’initiative, tout en mettant en garde contre les dérives possibles de l’IA :
« L’intelligence artificielle ne doit pas être un luxe importé, mais un levier pour bâtir une Afrique innovante et résiliente. »
Il a enfin exhorté les participants à faire de ce colloque un espace d’engagement pour un avenir technologique humainement centré.
Le ministre Adama Diawara a, pour sa part, exprimé sa reconnaissance envers les organisateurs et l’ensemble des participants pour leur contribution à une réflexion scientifique stratégique pour le continent.
Voir aussi
À la veille de l’ouverture de la 15e édition du Salon International du Livre d’Abidjan (SILA), l’
Un nouveau cap vient d’être franchi dans la lutte pour l’égalité des genres en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire accueille, du 5 au 9 mai, le 13ᵉ Congrès mondial de l’Association mondiale des s
Après une saison pluvieuse 2024 marquée par de lourdes pertes humaines et matérielles, la SODEXAM


